Les signes cliniques du syndrome de Cushing sont bien connus chez le chien, mais sont plus frustres et moins spécifiques, chez le chat. Cependant, 80% des chats atteints du syndrome de Cushing sont diabétiques, ce diabète étant très fréquemment insulinorésistant. Cent pourcent d’entre eux présentent des lésions cutanées. La plus décrite est une peau très fine, avec des ruptures ou lacérations spontanées ou induites par des actes banals tels que le brossage. La polyuro-polydipsie et la polyphagie associée à une perte ou une prise de poids sont également souvent présentes. Les infections bactériennes (urinaires, nasales, hépatiques…) sont plus rares que chez le chien.
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Le diagnostic passe par l’imagerie des surrénales et de l’hypophyse et des test hormonaux. L’échographie abdominale permet de mettre en évidence une asymétrie surrénalienne en cas de tumeur surrénalienne, ou une symétrie surrénalienne (avec ou sans augmentation de taille) lors d’hypercorticisme d’origine hypophysaire (80% des cas). Cependant, de manière similaire au chien, l’imagerie ne permet pas d’identifier la nature sécrétante ou non  des lésions observées. C’est pourquoi, on a recours à des tests hormonaux (tests de freination à la dexametasone, mesure de l’ACTH endogène, en fonction des suspicions les plus fortes).

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