En dermatologie humaine, on a tendance à considérer qu’un dermato sans azote, ça n’existe pas, tant la cryothérapie fait partie intégrante de la pratique.

Curieusement, en médecine vétérinaire, sa pratique ne s’est développée que très récemment, avec un panel d’indications de plus en plus large :

  • papillomes
  • tumeurs bénignes des annexes folliculaires
  • kératose actinique
  • carcinome epidermoïde
  • cystadénomatose
  • lymphome cutané localisé
  • hémangiome localisé
  • mycoses profondes localisées
  • granulome éosinophilique rebelle
     
Traitement par cryothérapie d'un petit adénome sébacé
Traitement par cryothérapie d’un petit adénome sébacé

L’avantage de la cryothérapie à l’azote liquide à l’aide d’un cryospray est d’obtenir immédiatement une température de sortie de -196°C très nettement inférieure à ce que l’on obtient avec les dispositifs de type « crayons » en vente libre ou en centrale qui permettent d’atteindre seulement -55°C en 10 secondes. C’est d’ailleurs probablement la très faible efficacité de ces dispositifs qui a freiné le développement de la cryothérapie tant les résultats étaient peu satisfaisants.

Les séances sont courtes et se font avec ou sans sédation, avec une anesthésie locale ou régionale pour les masses épaisses ou étendues.

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