La Hernie Discale Dorsale chez le Chien

Le chien peut être atteint d’une hernie discale nécessitant une prise en charge médicamenteuse voire d’une opération lorsque les traitements ne suffisent plus.

La Hernie Discale : Causes et symptômes

Le disque intervertébral joue le rôle d’amortisseur entre deux vertèbres ; il est constitué d’un anneau fibreux entourant un noyau pulpeux d’aspect gélatineux. Si le disque est endommagé, l’anneau peut se déformer ou le noyau pulpeux peut traverser cet anneau. C’est ce que l’on appelle une hernie discale.

Les hernies discales résultent alors en la compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses. Elles engendrent des signes de douleur, d’engourdissements voire de paralysie d’un ou de plusieurs membres.

Hernie Discale : Facteurs de risque et diagnostic

Les facteurs de risque chez l’homme sont : Le genre (hommes entre 30 et 50 ans), les efforts inadaptés (le fait d’utiliser les muscles du dos au lieu des jambes), le surpoids, ou la sédentarité. Chez le chien, les facteurs de risque sont proches ; certaines races sont également prédisposées aux hernies discales (teckel et bouledogue français).

Hernie discale : Diagnostic

Chez l’Homme, l’examen complémentaire de choix est l’IRM de la colonne vertébrale. Chez le chien, d’autres examens peuvent également être proposé pour diagnostiquer une hernie discale : la myélographie, le scanner ou le myéloscanner (réalisés sous anesthésie générale).

Hernie Discale : Traitement

Chez le chien, comme chez l’Homme, un traitement médical (anti-inflammatoire et antalgique) est privilégié dans un premier temps, notamment à un stade uniquement douloureux. Quand ces traitements ne suffisent pas, la chirurgie consistant en l’ablation de la hernie discale  reste l’option la plus souvent proposée. Chez le chien, elle est souvent privilégié du fait que :

  • la nature du matériel hernié est souvent différente chez l’homme (noyau pulpeux hydraté pouvant se résorber progressivement) par rapport au chien (matériel discal souvent calcifié, induré, se résorbant très difficilement).
  • l’évolution vers des troubles locomoteurs, voire une paralysie est fréquente chez le chien (le canal vertébral thoraco-lombaire est très étroit et la moelle souffre rapidement de la compression)
  • le chien est quadrupède. Il supporte extrêmement bien une chirurgie du canal vertébral, contrairement à l’homme, bipède, pour lequel les vertèbres portent tout le poids de l’individu et des complications chirurgicales sont plus fréquemment rapportées.

Chez l’Homme, une infiltration avec des corticoïdes dans le canal vertébral ou l’injection intradiscale d’un gel d’éthanol peuvent être proposés et apportent souvent un bénéfice. Du fait de la nature différente du disque, ces procédures sont inadaptée au chien. Dans les cas les plus graves et uniquement chez l’Homme, il est possible de remplacer le disque défaillant par une prothèse synthétique lors de l’intervention chirurgicale

Le pronostic est généralement bon, tant chez l’Homme que chez le chien.

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