Le diagnostic étiologique (nous ne parlons pas ici du diagnostic différentiel) d’une dermatite de léchage n’est pas simple et ne se résume pas, loin s’en faut, à un diagnostic hâtif de trouble du comportement : « il se lèche parce qu’il s’ennuie ». Une dermatite de léchage peut aussi être le révélateur d’un prurit acral chronique ou d’une douleur ostéoarticulaire ou neuropathique dont l’origine peut être en regard de la lésion ou à la racine du membre.
Algorithme d’approche diagnostique d’une dermatite de léchage (le contrôle de l’infection est toujours nécessaire)
Illustration des examens d’imagerie et d’électrodiagnostic parfois mis en œuvre dans la démarche diagnostique, notamment lorsque la lésion est en regard d’un dermatome
Une démarche diagnostique rigoureuse est donc indispensable alliant examens dermatologique, orthopédique, neurologique et comportemental.